Lundi 30 mars : Entre espoirs et consternations

La journée commençait bien : Bloqueuses gazées par des vigiles passablement tendus, (Certains diront les avoir vu se mettre elles memes du citron dans les yeux...) barricades érigées en signe de défi et anarcho-poutinistes en veux-tu en voila dans tous les coins. Tous les ingrédients étaient réunis pour qu'une réaction vive et ferme soit adoptée par notre haut combien estimé Président. (Pas le petit énervé non, le notre, le Laborde !)

Des tractations, il y en a eu. Des trahisons aussi. Soulignons avec quelle élégance Papy Laborde (Qui fait tout sauf de la résistance) a parfaitement écrasé, souillé et ridiculisé les organisations représentatives étudiantes. En négociant tout d'abord seul avec un comité de mobilisation totalement illégitime une parodie de traité de sortie de crise. (Pour résumer, pas de cours jusqu'à mercredi, TD maintenus et référendum de 14h à 19h) Puis en leur annonçant que cette décision était irrévocable, pour enfin leur expliquer dans l'après midi qu'il ne prenait aucune mesure officielle...

Le drame a donc eu lieu : Aucun référendum, aucune consultation n'est prévu ! Rien, nada, quedal, pour bouter ces va-nus-pieds hors de notre université ! Le fantôme de Dalida planait au dessus de Bordeaux 4 chantant "paroles, paroles..."

Au coeur de la tempète, ce que l'on demande au capitaine est de diriger habilement le vaisseau vers des cieux plus cléments. Tel n'est apparemment pas le souhait de notre Présidence, qui nous emmène toujours plus profond dans l'oeil du cyclone...