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infobordeaux4
Description du blog :
Site d'information à vocation généraliste, légèrement corrosif ....
Catégorie :
Blog Actualité
Date de création :
26.03.2009
Dernière mise à jour :
28.04.2009

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· Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'amphi Auby.
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· Nouvelles fraîches: AG des Enseignants chercheurs de Bordeaux IV

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Premier cas de grippe porcine à bordeaux 4 !!

Publié le 28/04/2009 à 12:00 par infobordeaux4
Mardi matin, les étudiants matinaux ont pu assister à un curieux spectacle dans notre chère université. Une équipe de la DDASS (direction départementale des affaires sanitaire et sociale) est intervenue vers 8h00 AM dans l'amphy Auby pour évacuer l'un des éternels bloqueurs. La raison de cette intervention rapide et soignées repose sur les symptomes de la victime : léthargie, fièvre, nez qui coule, diarrhé... Les autorités ont pris les choses très au sérieux quand le SAMU a été contacté par un autre étudiant tot dans la matinée, et pour cause, les symptomes contractés sont assez similaires de ceux développés en cas de grippe porcine. (Qui, cela ne vous aura pas échappé, sévi depuis une dizaine de jours au Mexique...)

Si le cas est encore simplement suspect, et non avéré, des prélèvements sont d'ores et déja envoyés aux laboratoires pour analyse. Les résultats sont attendus très prochainement. D'ici là, tous à vos masques !!

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'amphi Auby.

Publié le 03/04/2009 à 12:00 par infobordeaux4
Siège de la contestation étudiante depuis les évènements liés au CPE, deuxième local d'OSB IV (En partie à cause d'un complexe développé face à Esprit Etudiant ...), antre du Black Pearl, l'amphy Auby est depuis peu devenu l'objet des fantasmes les plus fous et les moins avouables. On a tout entendu sur ce baden baden bordelais qui recueille désormais les forces vives anarcho-bolchéviques. Si le repère du mal est en principe ouvert à tous, il recèle encore bien des secrets que seules des fouilles approfondies et un travail minutieux d'investigation peuvent, enfin, vous dévoiler.

- Il est évident que ce lieu éthéré a couvert les plus abjectes messes noires. Une analyse aux infra-rouges révèle les traces encore fumantes de savants pentacles sataniques dessinés à l'aide de sang de chèvre bouilli. Ces signes cabalistiques auraient été érigés dans l'intention d'entrer en communication avec les ames errantes des défunts Karl Marx et Friedrich Engels.
L'expérience aurait tourné court et l'un des esprits (On ne sait encore lequel) en aurait profité pour prendre possession du corps du jeune et talentueux leader NPiste Laurent Barratin. Ceci expliquerait sa fameuse diatribe enflammée los de l'AG du 1er avril, qui lui a permis de décrocher, rapellez vous, la palme montesquieu Bordeaux IV de la démagogie avec son fameux "On investit pas dans l'avenir en investissant dans la matraque et le képi!!" Lolo se laisse depuis pousser une barbe toujours plus garnie...

- Un autre évènement qui doit être porté à la connaissance du public néophyte mais néanmoins avide de vérité concerne la construction du tunnel. Prévu initialement dès 2006, les grèves contre la LRU ont permis son achèvement. Aujourd'hui en service, il relie ingénieusement l'amphi Auby avec le reste de Bordeaux 3. Pourquoi tant de sueur me demanderez vous ? Et bien pour truquer les scrutins des AG pardi !! Au moment de voter, une cloche retentit dans les casernes de Montaigne et un flot de militants hyperactifs peut se déverser dans Aula Magna de manière totalement inaperçue. Etonnant non ? Vous savez désormais comment bloquer une fac réputée de droite pendant une semaine ...

Il y aurait encore tellement à dénoncer. Je passerai sous silence les restes d'enfants humains, les milliards donnés aux banques, l'assassin de Kennedy ou encore Elvis Presley. Une chose est sure, c'est que face à toutes ces révélations véridiques, qu'on arrête de les emmerder parce qu'ils y mangent de la vache kiri !

Sud Ouest la presse à scandale

Publié le 03/04/2009 à 12:00 par infobordeaux4
On savait la rédaction de Sud Ouest proche de l'UNI. Ainsi les liens entre Julien ROUSSET et Pierre-marie Perrin (responsable de l'Uni pendant 3 ans à BDXIV) étaient de notoriété publique.
Leur capacité à arranger l'information dans le sens qui leur convenait ne faisait aucun doute.

En revanche, on ignorait la capacité du journal à produire des informations mensongères.
Dans l'article en date du jeudi 2 avril intitulé "L'assemblée générale sous très haute tension"; lisez comment est relatée l'intervention de notre vice président Aubin dans l'assemblée générale.

« J'ai entendu un tissu de mensonges. Certains professeurs sont plus courageux ici que quand ils sont en face de moi. La présidence organise une consultation par voie électronique avec confidentialité des réponses. Il dépend de votre vote de faire faire des économies à l'université. S'il y a une majorité contre le blocage, cela nous éviterait de nous compliquer l'existence », dit-il, résistant dans un sourire crispé, aux cris de « démission, démission ! ». On échappe à l'échauffourée sur l'estrade. Gérard Aubin quitte l'amphi alors qu'on lui reproche de « mettre de l'huile sur le feu ».

Le Code déontologique de la Société des journalistes professionnels nous informe que'"Il n’est jamais permis de délibérément déformer les faits".

Pourtant nulle part il n'est pas fait mention du désormais mythique mais non moins scandaleux "les pintades vos gueules" adressé par G.Aubin à ses étudiantes.
Egalement aux abonnés absents: le bras d'honneur fait à l'égard de certains membres de l'AG.
Passons sur la substitution de "certains professeurs" au professeur nommément interpelé ou encore sur l'affrontement entre Monsieur Guidicelli et le professeur d'histoire du droit.

Les "Démissions" scandés par l'assemblée deviennent alors incompréhensibles.
Sud ouest se livre à un pur mensonge par omission. Les faits sont déformés, menant à une orientation du lecteur.

Seule la culpabilité peut-être retenue contre le journal ne pouvant pas arguer de la non existence des faits puisque prés de 2000 étudiants ont vu la scène et qu'eux même étaient présents tout au long du déroulé.

Pourtant, le jour même, ils ont soutenu ne pas avoir de preuve suffisante pour relater le coup de sang de Gérard Aubin.
Problème: l'action ayant été filmée; ils ont modifié leur version aujourd'hui sur internet tout en s'abstenant de produire un rectificatif dans le journal.

Mais alors pourquoi?

Quelles raisons Julien Rousset avaient ils pour ne pas dire la vérité?

Outre les liens étroits avec la droite universitaire, il semblerait que l'interview de J.P Laborde publiée dans la même édition ait été monnayée au prix du silence du journaliste.
Interview par ailleurs insipide ou l'on n'y apprend que Papy jean pierre n'a pas voté Sarkozy aux dernières élections présidentielles et qu'il est pour l'Etat de droit (ce qui vaut mieux pour un professeur qui l'enseigne!).

Rien sur les solutions à apporter à la crise , bien entendu!


Espérons donc que Sud ouest se ressaisisse est face honneur au célèbre préambule du code de déontologie des journalistes "Les membres de la Société des journalistes professionnels estiment qu’un public informé est précurseur de justice et la fondation même d’une démocratie".



L'article : http://www.sudouest.com/gironde/actualite/article/548222.html?tx_veguestbook_pi1[pointer]=1

Le rectificatif et la vidéo : http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/549344/mil/4360932.html

Mobilisez vous qu'il disait!

Publié le 03/04/2009 à 12:00 par infobordeaux4
Plus de 80 universités mobilisées! Chiffres mensongers, prononcés pourtant à de nombreuses reprises dans l'AG de mercredi à Bordeaux IV.
Retour sur la réalité du mouvement.
Espérons par ailleurs que les modes de contestations alternatifs usités dans d'autres lieux inspirent nos amis bloqueurs.

Ainsi 13 500 personnes selon le ministère de l'Intérieur ont manifesté en France, jeudi 2 avril 2009, à l'occasion d'une journée de manifestations « de la maternelle à l'université ». Ils défilaient ainsi à l'appel d'une intersyndicale et d'une « coordination nationale des universités ». Lors de la dernière journée de mobilisation le 24 mars, ils étaient 30 000 à manifester selon le Snesup. À Paris, la manifestation a réuni entre 7 000 et 25 000 manifestants.

GRAND SUD-OUEST

BORDEAUX: Les manifestants, quasi exclusivement des étudiants, étaient « un millier, soit un peu plus que les 750 de la semaine dernière » pour la police, « 2 000 » selon les représentants syndicaux Sud-Solidaires présents dans le cortège bordelais de ce jeudi après-midi. « La fatigue se ressent, la mobilisation s'essouffle, pourtant la détermination est toujours aussi forte […]

Trois des quatre universités bordelaises ainsi que deux des IUT connaissent des perturbations :

À Bordeaux-I : concernée par ce mouvement depuis le 12 mars, les barrages filtrants au pied de plusieurs des bâtiments du principal site mis en place depuis mardi 31 mars vont être remis au vote, demain vendredi 3 avril. Étudiants, membres de syndicats et présidence indiquent que les cours se déroulent « quasi normalement ».

Bordeaux-II Victor-Segalen : blocage de l'ensemble des bâtiments dédiés aux sciences de l'homme depuis plus de deux semaines à . Les deux établissements étudient plusieurs scénarios pour le rattrapage des cours.

A Bordeaux-III Michel-de-Montaigne : blocage total avec suspension de la plupart des enseignements jusqu'au 6 avril ,Le mouvement dure depuis neuf semaines.


PAU :Le rassemblement palois à l'initiative de plusieurs syndicats de l'éducation était prévu entre 18h et 20h ce jeudi soir.

À l'université de Pau et des pays de l'Adour, le blocage levé la semaine dernière « a été remis en place ce mardi 31 mars à une large majorité, mais juste les jours d'appel nationaux à manifester. Ce vote vient en réaction aux échanges tendus qui ont eu lieu entre le président et certains étudiants mardi », indique Marion Oderda, étudiante syndiquée à l'Unef.



POITIERS: La « manif éclair de la maternelle à l'université » prévue ce jeudi après-midi à Poitiers « a réuni 350 personnes l'après-midi en ville, mais un groupe était au Futuroscope dans la matinée [en marge de la venue de François Fillon au congrès de la FNSEA] », indique la police.

À l'université, le blocage partiel instauré le 17 mars en assemblée générale a été reconduit ce jeudi 2 avril « par 719 voix pour et 114 contre, dont 326 voix pour un blocage partiel et 393 pour un blocage total », indique le service communication de l'université.

TOULOUSE: À la veille des vacances de printemps, un cortège rassemblant « 500 personnes » selon la préfecture de Haute-Garonne et « 2 000 à 3 000 manifestants », selon Hervé Petit, porte-parole de l'intersyndicale de Toulouse-II, a défilé dans les rues de Toulouse jeudi 2 avril 2009. « Il y avait deux tiers d'étudiants et un tiers de personnels avec une forte représentation de Toulouse-II de Toulouse-III et du CNRS », rapporte Hervé Petit.

À Toulouse-II Le Mirail: l'AG réunissant « 700 à 800 personnels et étudiants », jeudi 2 avril 2009, a voté une motion indiquant que « l'idée de la banalisation du semestre n'était qu'une piste parmi d'autres ».

Cette motion fait écho à celle votée hier, à l'unanimité d'une AG rassemblant « une soixantaine d'enseignants, d'enseignants-chercheurs et de chercheurs » selon la direction de l'université, et « une centaine », selon l'intersyndicale des personnels, demandant l'examen de la question de la banalisation du semestre à l'AG de ce matin. « Les examens ne sont pas des cadeaux.

De son côté, la direction du Mirail « rappelle que seule l'instance élue qu'est le conseil d'administration de l'université est à même de prendre une telle décision », dans un communiqué de presse, jeudi 2 avril. « La direction réfléchit actuellement, en étroite concertation avec les composantes, à une sortie de crise et à un nouveau calendrier d'examens. »
Par ailleurs, « une vingtaine de débloqueurs ont fait une tentative dans la nuit de mercredi à jeudi pour rouvrir l'université mais ils ont été évacués par les gardiens », rapporte Hervé Petit.

À Toulouse-III Paul-Sabatier , 2 451 étudiants (soit 9,7 % des inscrits) et 1 603 personnels (soit 34 % des inscrits) ont participé au référendum du 1er avril 2009 proposé par le congrès de l'université. « Des taux habituels obtenus pour les élections à l'université », relève la direction de l'UPS. À la première question posée, 1 606 étudiants et 1 106 personnels se sont prononcés pour la poursuite du mouvement (758 voix estudiantines et 464 voix des personnels y étaient opposées). À la deuxième question « Etes-vous pour l'arrêt du blocage des bâtiments ? », 1 632 étudiants et 1 019 personnels ont voté oui (respectivement 758 et 544 voix étaient pour le non). « En se prononçant pour l'arrêt du blocage, le résultat montre la volonté des étudiants et des personnels de mener à bien les cours pour que les diplômes soient obtenus dans les meilleures conditions », déclare un communiqué de presse de la présidence jeudi 2 avril 2009. « La reprise des cours doit se faire dès le lundi 20 avril, à 7h45, au retour des vacances de printemps. » « Le référendum montre aussi la nécessité de poursuivre le mouvement sur la base des revendications annoncées dans la motion du CA du 2 mars 2009 », conclut l'équipe de direction de l'UPS.



GRAND SUD-EST

AIX-MARSEILLE: La présence des universités dans la rue à Marseille s'est amenuisée, jeudi 2 avril 2009 : 300 à 400 étudiants, enseignants-chercheurs et personnels ont défilé sous la pluie. Ils étaient 600 à 700 personnes la semaine dernière, jeudi 26 mars.

La mobilisation des étudiants et personnels de la faculté Saint-Charles (université de Provence, Aix-Marseille-I) est perturbée par des émanations toxiques qui ont obligé le président de l'université à fermer le site, jusqu'à dimanche 5 avril. L'AG qui réunissait 600 étudiants selon l'Unef lundi 30 mars a dû être évacuée avant les votes. La précédente AG, mercredi 25 mars, avait réuni 400 personnes. Des cours hors les murs ont eu lieu sur la Canebière lundi et mardi.

À Aix, le centre Lettres et sciences humaines de l'université de Provence vit sa neuvième semaine de mobilisation. Lundi 30 mars, une AG des enseignants-chercheurs a voté la reconduction de la grève par 97 voix pour, 11 abstentions et 7 contre, selon le Snesup. Le lendemain, une AG étudiante a rassemblé 600 personnes selon l'Unef, qui ont reconduit la grève, et décidé le blocage et l'occupation jeudi 2 avril.

Sur le campus Saint Jérôme (Aix-Marseille-I et III), « la plupart des enseignants-chercheurs ont repris les cours, sauf journée nationale, depuis longtemps », indique Julie Patris, une enseignante membre du comité de mobilisation de Saint-Jérôme. « Les étudiants ne sont pas massivement mobilisés, mais une cinquantaine sont très actifs. » Une quatrième journée de blocage a eu lieu, mardi 31 mars. Elle avait été approuvée par 369 voix sur 560 votants.

AVIGNON: Les cours devraient reprendre lundi 6 avril à l'université d'Avignon et des pays de Vaucluse, compte tenu des résultats des votes qui se sont déroulés aujourd'hui, jeudi 2 avril, indique le responsable de la communication de l'établissement. L'AG, qui comme la semaine dernière a réuni quelque 1 500 étudiants, enseignants chercheurs et personnels techniques administratifs, a duré sept heures.

Si le mouvement a été reconduit à main levée et le principe du blocage des cours adopté à 770 voix pour, et 752 contre, c'est la modalité du blocage partiel, sous la forme d'une journée, jeudi 9 avril, qui l'a emporté, à 651 voix pour, contre 523 voix en faveur d'un blocage total.

RÉGION PARISIENNE

PARIS-V. Un vote à bulletins secrets a été organisé mardi 31 mars 2009 par l'Institut de psychologie (Boulogne) de Paris-Descartes (Paris-V), à la demande des étudiants mobilisés. 880 étudiants ont voté et 55 % ont voté pour le déblocage, indique l'université. « Il y avait 80 voix d'écart entre les pro et les anti-blocage », rapporte Cécile, étudiante en psychologie, qui rappelle que « cela fait huit semaines que les cours n'ont pas lieu ». La prochaine assemblée générale devant se prononcer sur le blocage est prévue mardi prochain.

PARIS-IV. Une AG s'est tenue à La Sorbonne réunissant des personnels Biatoss et enseignants et des étudiants de Paris-IV La Sorbonne et Paris-I Panthéon-Sorbonne, indique la présidence de Paris-IV. Selon cette dernière, l'amphi Richelieu était « plein » et « il y avait beaucoup plus de monde que lors des dernières AG ». Philippine, de l'Unef, parle quant à elle de 350 personnes.

OUEST ET CENTRE

ROUEN. Alors que l'AG de lundi organisée à l'UFR de sciences de l'université de Rouen a réuni environ 600 personnes, l'AG étudiante organisée aujourd'hui jeudi 2 avril dans la même UFR n'a pas mobilisé plus de 200 personnes.
La manifestation organisée aujourd'hui dans les rues de Rouen aurait réuni environ 200 manifestants et une «ronde des obstinés » est prévue pour la fin de l'après-midi devant la cathédrale de Rouen. La prochaine AG étudiante doit se tenir lundi 6 avril et la prochaine AG enseignante est prévue pour le lendemain mardi 7 avril 2009.

CAEN.

L'assemblée générale de l'université de Caen organisée mardi 31 mars a voté « à une courte majorité d'une cinquantaine de voix sur 1 300 à 1 400 personnes » le déblocage de l'université. Toutefois, après le départ d'une majorité des participants à l'AG, un nouveau vote a débouché sur une décision de reprise du blocage, mais celui-ci n'a pas été traduit dans les faits.



NANTES. « 450 personnes au plus fort de la manifestation » étaient présentes ce jeudi 2 avril place royale à Nantes, selon la préfecture, 500 selon Sud-Étudiant, qui fait le décompte : « quelques étudiants, quelques professeurs du secondaire et en majorité des enseignants du supérieur ».
Lors de l'AG du 31 mars 2009, la reprise des cours a été votée en lettres, en sciences humaines et en langues.

ANGERS. Environ 350 personnes ont défilé place de la préfecture selon le Snesup, ils étaient presque 600 pour l'Unef. La zone A étant en vacances à partir de vendredi 4 avril au soir, le mouvement est maintenu jusqu'à la rentrée. Une AG s'est tenue mercredi 1er avril à l'UFR de lettres, regroupant entre 700 et 800 enseignants et étudiants. La poursuite du mouvement de blocage partiel de l'UFR de lettres a été votée jusqu'à la rentrée.


LE MANS. Un « bon millier de personnes » auraient manifesté jeudi 2 avril selon l'Unef, qui précise : « le gouvernement a apporté des premières réponses, mais ce n'est pas suffisant ». « Le mouvement s'essouffle un peu », toujours selon le syndicat. Ils étaient entre 500 et 600 personnes à l'AG du 1er avril 2009. Les vacances en zone A commencent le 4 avril, ce qui incite à la « démobilisation, comme à chaque fois » estime l'Unef.


TOURS. 200 étudiants ont manifesté cet après-midi dans les rues de la ville, selon la police. Le site des Tanneurs de l'université François-Rabelais est toujours inaccessible aux étudiants. En effet, une assemblée générale d'étudiants a reconduit mardi le blocage pour la semaine (200 pour, 70 contre), tandis qu'une assemblée d'une « centaine » d'enseignants-chercheurs a aussi décidé de poursuivre la grève.

ORLÉANS. « Aucun cours ne peut avoir lieu dans les facultés des sciences et des lettres, même si les bâtiments sont ouverts aux enseignants », constate l'université d'Orléans. « En Staps, une partie des cours a pu se tenir ce matin. » Par ailleurs, le président Gérald Guillaumet a porté plainte suite aux dégradations commises par un petit groupe de jeunes.

RENNES. 200 étudiants ont manifesté à Rennes selon la préfecture. Par ailleurs, la réouverture de l'université Rennes-II Haute-Bretagne a été fixée le lundi 6 avril à 9h, indique la présidence.

BREST. « Deux AG étudiantes, dont celle de la faculté de lettres qui rassemblaient 500 personnes, mardi 31 mars, ont voté majoritairement pour lever le blocus total des facultés de sciences et de lettres », indique Sylvain Broussard, directeur de cabinet de l'UBO (université de Bretagne-Occidentale). La première était bloquée depuis 10 jours et l'autre depuis un mois, précise-t-il. Les étudiants ont voté pour un blocage partiel de ces facultés.

UBS. Une AG s'est tenue lundi 30 mars, rassemblant environ 350 personnes, selon l'université de Bretagne-Sud. La poursuite du blocage à l'UFR de Lettres a été votée à l'issue de cette AG.


TOULON. Une centaine d'étudiants de l'université du Sud Toulon Var ont répondu aujourd'hui, jeudi 2 avril, à l'« appel national au blocage des campus », et bloqué le campus de la Garde.
Mardi 31 mars, dans un message à la communauté universitaire, le président de l'université du Sud Toulon-Var, Laroussi Oueslati, a demandé la fin de la rétention des notes et de l'occupation de l'amphi 400, lieu des AG.jurys.

Il n'a pas été entendu par l'AG qui, le même jour, a réuni un peu plus de 300 personnes selon le Snesup, et reconduit la grève jusqu'au mardi 7 avril, date de la prochaine AG. E

NICE. Une nouvelle AG intercampus, après celle de vendredi 27 mars qui a réuni 80 à 100 personnes selon le Snseup, a rassemblé 100 à 150 personnes, mercredi 1er avril sur le site de Carlone. L'assemblée a entériné les modalités de mobilisation décidées sur chaque campus et voté une motion pour garantir que les étudiants ayant participé au mouvement ne soient pas pénalisés lors des examens de fin de semestre.

Lundi 30 mars, une AG sur le campus de Carlone n'a réuni qu'une soixantaine de personnes.

Le même jour, 170 personnes dans une AG à la faculté de lettres, arts et sciences humaines à Saint-Jean d'Angely ont reconduit la grève à 149 voix pour, mais refusé les blocages à 35 voix (50 abstentions et 16 pour).


MONTPELLIER. « Du fait de l'absence de Montpellier-II à la manifestation de cette après-midi, celle-ci s'est transformée en un rassemblement au Peyroux », rapporte Laurence Dreyfuss, porte-parole du Snesup de Montpellier-III. « Je pense qu'il y avait quelques centaines de personnes », déclare Patrick Canadas du Snesup de Montpellier-II, « mais il y a eu un défaut de communication entre le primaire et le secondaire qui devait former une chaîne humaine entre le rectorat et la préfecture de Montpellier et le supérieur qui s'était donné rendez-vous au Peyroux », explique-t-il.

À Montpellier-II, Une AG commune étudiants-enseignants rassemblant 200 personnes s'est réunie jeudi 2 avril pour rédiger des motions. Elle a également décidé une « suspension du blocage du bâtiment administratif » à partir de la fin d'après-midi. Danièle Hérin, présidente de Montpellier-II, a banalisé la demi-journée de vendredi 3 avril avec une « suspension de toutes les activités universitaires » pour permettre au public d'assister au congrès. Seuls les élus pourront néanmoins prendre la parole. Une AG commune décidera demain, vendredi, de la suite du mouvement « en fonction du positionnement du congrès », indique Patrick Canadas.

À Montpellier-III Paul-Valéry, « il y a eu une AG des personnels rassemblant à peu près 80 personnes », indique Laurence Dreyfuss du Snesup de Montpellier-III, jeudi 2 avril 2009. Aucune décision n'a été prise et une nouvelle assemblée des personnels est convoquée demain, vendredi 3 avril. « Depuis le début de la semaine, les étudiants sont présents sur le campus pour reprendre les cours, pas pour suivre la mobilisation », déclare la porte-parole du Snesup.

PERPIGNAN. « Une centaine de parents d'élèves et d'enseignants ont défilé à la manifestation "de la maternelle à l'université" organisée dans les rues de Perpignan jeudi 2 avril 2009 », déclare Michel Martzluff, membre du comité de mobilisation de l'université Perpignan Via Domitia. « Ce n'est pas la foule des grands jours », reconnaît-il.

CLERMONT-FERRAND. Depuis 8 heures ce matin, 20 à 30 personnes composent une « ronde des obstinés » au centre-ville de Clermont-Ferrand. « Il y a 20 à 30 étudiants et enseignants-chercheurs dans la ronde, mais nous nous relayons régulièrement : nous sommes donc plus nombreux à y prendre part », explique Gwénolé Jouannic, représentant l'AGEC. Cette ronde devait se poursuivre jusqu'à 19h.

Du côté de l'université Clermont-Ferrand-II Blaise-Pascal, les craies, brosses et ampoules des rétroprojecteurs ont été enlevées des amphis et des salles de cours de l'UFR sciences depuis jeudi dernier, 26 mars, « avec comme mot d'explication "L'Université manque de moyens.

Hier également, une assemblée générale réunissant « 150 personnes » (enseignants et étudiants) s'est déroulée à Clermont-Ferrand. « Il a surtout été discuté du déroulement ou nom des examens et des rattrapages de cours. À l'UFR de psychologie, les examens ont été annulés et repoussés à une date ultérieure.

SAINT-ÉTIENNE. Une manifestation « de la maternelle à l'université » a démarré du campus de Tréfilerie à Saint-Étienne, à 17h30 aujourd'hui 2 avril. Environ 300 personnes se sont retrouvées pour défiler sur le thème « Faîtes du bruit », selon les chiffres communiqués par Xochilt Cormon, étudiante à la Métare.

« Ce matin, nous avions réorganisé une opération péage qui s'est bien passée et nous permet de financer d'autres actions », rappelle Elsa-Marie Savarino, étudiante à la Métare.

Le site de la Métare comme celui des Staps ont revoté, lundi 30 mars, le blocage jusqu'à vendredi « avec une cinquantaine de voix d'écart », précise Jean-Luc Foury, responsable de la communication à l'université Jean-Monnet de Saint-Étienne.

Sur le campus de Tréfilerie, l'AG étudiante programmée mardi, « a débuté dans une ambiance houleuse et n'a pas pu aller jusqu'à son terme », souligne Jean-Luc Foury. « Elle a été reportée à hier, mercredi 1er avril », indique Elsa-Marie Savarino. Toutefois, les deux sources indiquent que les étudiants bloqueurs ont demandé à boycotter cette AG qu'ils ont jugée « illégitime ». L'administration indique que 500 personnes ont tout de même pris part au vote et que 468 se sont prononcés contre le blocage.

La prochaine AG des personnels se tiendra, elle aussi, lundi 6 avril. Lors de leur dernière assemblée générale, le 31 mars dernier, ils avaient reconduit la grève par 35 voix pour, 14 contre et 18 abstentions, selon Jean-Luc Foury. « Une proposition alternative tendant à faire grève seulement deux jours par semaine a été rejetée. »

LYON. 1 800 manifestants selon la police, 2 000 selon les organisations étudiantes, 3 000 selon les organisations enseignantes, ont défilé aujourd'hui à Lyon. « Il y avait beaucoup d'étudiants, beaucoup de personnels de l'IUFM, beaucoup d'enseignants du premier degré, des enseignants-chercheurs… c'était assez vaste », affirme Anne Bottéon du Snuipp-FSU section départementale du Rhône..

Du côté des campus, le blocage a été levé sur le campus des quais de l'université Lumière (Lyon-II) mardi 31 mars 2009. « Nous étions 900 en assemblée générale : il devait y avoir une trentaine de voix d'écart entre les bloqueurs et les non-bloqueurs », indique Yannis, étudiant à Lyon-II.


GRENOBLE. 500 manifestants au plus fort de la manifestation ont défilé dans les rues de Grenoble aujourd'hui, 2 avril 2009, selon la police. « Nous étions je pense entre 500 et 800, en tout cas moins de 1 000 », assure Marie-Charlotte Pierre, présidente de l'Unef Grenoble.

Une assemblée générale s'est également tenue aujourd'hui à l'université Pierre-Mendès-France (Grenoble-II). « Il y avait 150 personnes environ et les avis étaient très partagés sur la poursuite ou non du mouvement », commente Marie-Charlotte Pierre. « L'AG inter-site de mardi dernier, où nous étions 700, s'est également posé a question de savoir jusqu'où nous irions. L'AG a finalement décidé de poursuivre les actions alternatives, le printemps des chaises et les blocages », rapporte l'étudiante, précisant toutefois que les blocages ne fonctionnaient pas. « Chaque fois qu'on tente de bloquer un établissement il est débloqué aussitôt », affirme-t-elle. Ainsi, ces « actions alternatives » se poursuivent à l'université Stendhal (Grenoble-III) et dans un des bâtiments de sciences sociales de Grenoble-II. La prochaine assemblée générale inter-site aura lieu mardi 7 avril.

GRAND-EST

NANCY-I. L'AG unitaire organisée ce jeudi à la faculté de sciences et techniques de l'UHP (université Henri-Poincaré), à Vandoeuvre-lès-Nancy, a voté la poursuite du blocage de trois bâtiments, jusqu'au lundi de la rentrée (le 20 avril). L'action mise en place en début de semaine aurait contribué à amplifier le mouvement : « Après des rassemblements tournant autour de 150 à 200 personnes, nous étions près de 500 à midi, dont une quarantaine d'enseignants-chercheurs », annonce Anaïs (Unef).


En outre, d'après l'Unef, « environ 100 personnes, surtout des étudiants et enseignants-chercheurs de Nancy-I, se sont rassemblées à 18h, place Maginot (Nancy), pour la journée d'action du 2 avril ».

NANCY-II. De 500 à 700 personnes, dont 40 enseignants-chercheurs, ont participé à l'AG unitaire organisée hier sur le campus de lettres de l'université Nancy-II. « Nous avons voté la reconduction du blocage jusqu'au mardi 21 avril [de la rentrée, les congés commençant demain] », souligne Michaël Protain (Unef).

REIMS. Quelque 300 manifestants, des étudiants en majorité, ont arpenté les rues de Reims cet après-midi, selon les organisateurs. « Le site scientifique Moulin de la Housse était fermé aujourd'hui, après le vote du blocage [pour le 2 avril] par une AG étudiante ayant réuni de 250 à 300 personnes, ce mardi », indique Antonin (Unef).

Hier mercredi, « le couronnement symbolique de Valérie Pécresse et de Nicolas Sarkozy » aurait rassemblé 400 personnes, essentiellement des étudiants, ajoute l'Unef.

STRASBOURG. Dans la capitale alsacienne, la mobilisation est freinée cette semaine par la tenue du sommet de l'OTAN (les 3 et 4 avril) et le dispositif sécuritaire mis en place, le campus de l'Esplanade étant fermé toute la semaine. Après son évacuation du Patio samedi dernier, la cinquantaine d'étudiants du « comité de lutte » a engagé trois types d'actions de sensibilisation : « Nous nous sommes répartis en trois commissions : l'une a installé un mini-camp sur le village autogéré anti-Otan de la Ganzau, une autre a rejoint l'IUT d'Illkirch (université de Strasbourg) pour tenir une table d'information et organiser des débats dans un amphi (lundi à mercredi), tandis que la troisième est allée soutenir le mouvement mulhousien à l'UHA (université de Haute-Alsace) », précise un étudiant.

La prochaine AG unitaire aura lieu lundi 6 avril à 13h.

MULHOUSE. « Environ 90 personnes, dont une majorité d'étudiants [de l'université de Haute-Alsace], ont manifesté cet après-midi dans le centre-ville de Mulhouse », selon les forces de police. Ce mercredi, « le blocage illimité » de la faculté des lettres, langues et sciences humaines de l'université haut-rhinoise a été voté pour la première fois par une assemblée générale unitaire ayant rassemblé environ 120 étudiants et une trentaine d'enseignants-chercheurs. « Cette décision a été prise à 60 voix pour, 59 contre et 30 abstentions », indique Stéphane Fontaine, secrétaire de la section Snesup de l'UHA.

DIJON. Une AG organisée en milieu de journée a reconduit jusqu'à mardi 7 avril le blocage du bâtiment droit-lettres sur le campus dijonnais. Une action « péage gratuit » menée hier mercredi 1er avril sur l'autoroute A311 par des grévistes de l'UB (université de Bourgogne) a été marquée par un accident matériel entre une automobile et un poids lourd, qui reculait pour éviter les manifestants, selon le CRICR (Centre régional d'information et de coordination routière).
Lundi 30 mars, une centaine d'étudiants avaient empêché la tenue du conseil d'administration de l'UB, qui devait notamment examiner une décision budgétaire modificative ainsi que diverses répartitions de crédit. Aucune date n'est encore fixée pour une prochaine convocation du CA, indique-t-on à la présidence de l'UB.

BESANÇON. Une délégation de quelque 160 à 180 étudiants et enseignants bisontins a rallié en car la manifestation parisienne, selon Arnaud Bernadet, porte-parole de l'AG de l'UFR SLHS (Sciences du langage, de l'homme et de la société) de l'université de Franche-Comté. Au total près de 300 Francs-Comtois « en tête de cortège au Panthéon », rapporte-t-il. À Besançon, le blocage se poursuit, une AG est prévue demain.

NORD

Près de 1 200 étudiants et enseignants-chercheurs selon le Snesup, 850 selon la police, ont défilé cet après-midi à Lille avec une pensée à la boutonnière, pour protester contre les réformes du gouvernement. Ils se sont notamment arrêtés sur la Grand-place pour un « sit-in » et des lectures.

LILLE-I. Plusieurs bâtiments de la cité scientifique, dont la bibliothèque universitaire, ont été bloqués jeudi 2 avril, rapportent les services centraux. Le blocage est concentré sur les journées de mobilisation. Par ailleurs, les personnels, réunis en AG le 31 mars, ont reconduit leur appel à la grève jusqu'au 7 avril, par 119 voix « pour » (trois personnes s'abstenant et dix ne prenant pas part au vote), relate la section locale du Snesup.


De leur côté, les étudiants de l'IUT A de Lille-I ont voté à bulletins secrets le 30 mars le blocage total des locaux jusqu'au 2 avril, par 133 voix « pour » et 75 « contre » (13 abstentions et 2 nuls) : en réalité, le blocage a été effectif mardi 31 et jeudi 2.

LILLE-II. Un vote à bulletins secrets organisé par l'administration, pour ou contre la reprise des enseignements, devait avoir lieu jeudi 2 et vendredi 3 avril à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales. Mais en début d'après-midi, une partie des étudiants ont, dans une ambiance très tendue, empêché la tenue de ce vote, dénonçant un « déni de démocratie » : selon eux, seule l'AG est souveraine pour décider du blocage des locaux.


LILLE-III. Le blocage des bâtiments a été voté par l'AG des étudiants lundi 30 mars par 915 voix « pour », 624 « contre » et 27 abstentions. Seuls les étudiants préparant des concours nationaux sont autorisés à entrer dans les locaux. La prochaine AG se tiendra lundi 6 avril.

ULCO. Une réunion en visioconférence est prévue lundi 6 avril pour coordonner les actions des différents pôles de l'université du Littoral, des personnels mobilisés reconnaissant un « essoufflement » du mouvement. Cependant, une « retraite aux flambeaux » devrait être organisée vendredi 3 avril à Boulogne-sur-Mer, en collaboration avec les personnels et étudiants de l'IUFM d'Outreau.

ARTOIS. Les étudiants du site d'Arras réunis en assemblée générale le 1er avril ont voté la poursuite du blocage jusqu'au 9 avril par 320 voix « pour », 151 « contre » et 25 abstentions. Les services centraux confirment que le blocage est effectif.

Par ailleurs, le site valenciennois de l'IUFM (école interne de l'université d'Artois) a été bloqué le 1er avril par une centaine d'étudiants et de formateurs, qui ont ensuite organisé un cours d'EPS sur la place de la ville.

AMIENS. « Indépendamment de votre opinion sur le mouvement de contestation en cours, êtes-vous favorable à la levée du blocage ? » Telle est la question à laquelle devraient être invités à répondre, par un vote électronique placé sous l'autorité d'un huissier de justice, les étudiants de l'UPJV, du 3 avril (à 8h) au 6 avril (à 17h). Selon plusieurs sources, le blocage des bâtiments se poursuit sur le campus de l'université de Picardie, mais aussi dans les facultés de sciences et d'arts, tandis que le pôle « cathédrale » est en grève. Des informations que les services centraux se refusent à confirmer. Le blocage a notamment été reconduit à l'UFR de sciences le 1er avril par 177 voix « pour » et 155 « contre » jusqu'au lundi 6 avril.

Les enseignants-chercheurs les plus mobilisés ont prévu de se retrouver vendredi 3 avril à 9h30 devant le bâtiment de la présidence pour démissionner de leurs charges administratives.

Les bloqueurs sont-ils gaullistes ?

Publié le 02/04/2009 à 12:00 par infobordeaux4
Dans une analogie avec un référendum bien connu de nos amis juristes, posons nous la question de la raison qui pousse le comité de mobilisation à faire glisser deux bulletins dans l'urne, au lieu de la sempiternelle question du blocage.
De Gaulle voyait en une réponse négative un désaveu criant. Le comité de Bordeaux IV voit dans la même réponse une victoire sans partage*. Les temps changent, explication.


La question qui tue

Lors du mouvement LRU n°I nos amis bloqueurs avaient dû mettre un terme à leurs pérégrinations après que 65% des étudiants aient rejeté le blocage .

Leur AG ayant voté ce même moyen d'action, la semaine précédent le vote à bulletin secret, elle ne pouvait evidemment plus se dire représentative de Bordeaux IV. Comment se dire encore légitime quand les étudiants votent à une très large majorité la décision inverse de l'assemblée ?

Vivant une crise représentative, les contestataires étaient tranquillement rentrés chez eux,Travaillant d'arrache-pied leurs examens pour être là...l'année suivante!
Ne pouvant plus se revendiquer de quiconque, la démocratie directe cesse d'elle même. Faiblesse de la souveraineté oblige (n'est pas suisse qui veut).


Double peine

Comme le beaujolais nouveau, revenue après un an d'absence, la nouvelle contestation a tiré les enseignements de sa devancière.
Le comité connaissait le risque du rejet du blocage par les étudiants très peu enclins à subir la violence d'une fac fermée et de cours annulés.
Il fallait donc trouver une question de substitution légitimant la poursuite du mouvement.

Deux possibilités : voter de nouveau la fermeture administrative les jours de manifestations.
Voter pour ou contre la LRU
Ils choisirent la solution dont les risques de rejets étaient les plus faibles.
Si la fermeture administrative avait été voté lors des AG précédentes la lassitude des étudiants couplée à l'incohérence d'un vote contre le blocage mais pour une fermeture administrative laissait planer un doute sur les résultats.

La LRU présentait quand à elle tous les caractères de la question idéale. Simple, elle était en apparence peu engageante puisque elle ne prêtait à aucune conséquence directe (Pas de blooooooocage! Et TD pour tous le monde.).
En outre, elle avait l'avantage de jouer sur l'ignorance des étudiants. Rares sont ceux qui connaissent la loi.
Ajoutez une ou deux interventions démagos menée par des intervenants en verves mais incompétents**, succès garanti.
Résultat éloquent: 74¨% contre la LRU, beau travail.


Étudiant,étudiante, on vous a donc trompé(e).

La continuité valant toujours mieux que la rupture. Être contre la LRU, c'est permettre au comité de perdurer, de s'émanciper et de revendiquer son poids à Bordeaux IV.Hier,pour la premiére fois, le comité s'est institutionnalisé.

Le mouvement peut désormais se développer en toute quiétude,sur du soutien absolu et sans faille des étudiants. Qui dit d'ailleurs que la semaine prochaine on ne revotera pas le blocage, en étant , cette fois, beaucoup moins nombreux?





*Le 27 avril 1969 les Français furent amenées à répondre à la double question portant à la fois sur la réforme des régions et la transformation du Sénat. Le « non » l’emporta par 52,41%. Le 28 avril 1969 De Gaulle en tira les conséquences et démissionna.
**Je vous mets au défi de me trouver dans le comité de mobilisation plus de 3 membres qui aient lu la loi, qui connaissent l'ancienne articulation, la philosophie de l'enseignement supérieur (Qui a lu le rapport Houzel ou le rapport Duport?), les institutions de l'université actuelle (par exemple: les compétences Cneser, Cnous, Crous, région et CA) ou encore son actualité ( Qui sait que N.Sarkozy a lancé 5 chantiers vies étudiantes qui devraient changer le paysage universitaire dans les 3 ans?).

PS:Comme certains me l'ont demandé, je vais mettre en ligne une note explicative de cette loi, mais cela peut prendre un peu de temps.

Poisson Puéril

Publié le 01/04/2009 à 12:00 par infobordeaux4
Trouvez un amphi plus chaud que la bouillotte de votre grand-mère, des étudiants plus nombreux que le jour de la libération, des intervenants plus démagos que Jack Lang le jour de la fête de la musique, vous obtiendrez l'AG du 1er avril.

Mythique, parfois scandaleux, toujours inoubliable; voici le meilleur du pire d'une AG pas ordinaire.

"Les pintades, vos gueules" INCROYABLE, IMPENSABLE : le vice président de l'université qui insulte des étudiantes. Comme quoi il est dans la vie comme pendant ses cours!

" La grève spontanée dans les années 20 de certains ouvriers allemands a permis de sauver la démocratie " Vu la suite, les démocraties peuvent les remercier.

"Dans le cadre d'un mouvement social l'AG est souveraine". Parlement et syndicats seront contents de l'apprendre. En période de mouvement social l'AG s'occupe de tout!

"C'est comme arroser le sable" remplacez sable par désert et vous obtiendrez une expression qui existe en français.

"Je félicite les instituteurs pour leur courage, eux qui mènent des actions de désobéissance civile"
Prôner l'anarchie dans une fac de droit, tout un concept!

"Bordeaux IV a été contaminé par l'anarchie de Bordeaux III" No comment...Les étudiants d'en face apprécieront.

"Je propose qu'on rassemble les conseils centraux de l'université et qu'on les fasse voter pour ou contre la LRU"
La proposition smarties du jour. Parler des centraux dans une AG c'est déjà beau, mais se prendre pour l'assemblée nationale c'est carrément mégalo.

"Tous les étudiants n'ont pas accès à l'outil informatique" Bah oui parce que tout le monde a que ça à faire d'aller en AG c'est hyperaccessible. Demandez à Bordeaux I, 300 à voter le blocage en AG, 2500 à voter contre par vote électronique. Non vraiment manque d'accessibilité qu'on vous dit.

"On investit pas dans l'avenir en investissant dans le Képi et la matraque" Je crois qu'on peut lui décerner le prix du plus grand Démago de BordeauxIV, sisi j'insiste!

"Les bloqueurs? ils caillassent des vitres avec leurs cailloux" avec l'accent de Francis Cabrel ça fait un peu l'amphi au fond du jardin.

"' J'espère que si les étudiants se sont sortis les doigts du cul, c'est pas pour se les mettre dans l'oeil !" Mon voisin, adepte des brèves de comptoirs...

Bloquer ou ne pas bloquer ? Telle est la question

Publié le 01/04/2009 à 12:00 par infobordeaux4
Après près de 2h30 de vote et de 1h30 de délibération les étudiants de Bordeaux IV se sont prononcés sur les différentes questions qui leurs étaient posées.

Les modalités de votes furent difficiles à mettre en place, à tel point que l'amphi était au bord de l'irrespirable.

Des urnes (en carton, non transparentes) ont été placées de chaque coté des portes de Aula Magna.
Sur présentation des cartes étudiantes deux questions étaient posées.

Le bulletin vert servait à répondre à la question suivante : "Pour ou contre la loi Lru ?" ( A noter que les étudiants présent sur la porte de gauche ont eu la question "Pour ou contre l'abrogation de la loi Lru?")

Le bulletin bleu servait à répondre à la question : "Etes vous pour contre l'occupation active de l'université?" ( ce qui en langage de non-juriste se traduit par "vous voulez bloquer ou pas?").

Résultat:

Concernant la LRU :
Sur 1618 suffrages exprimés,
Pour :376 soit 23,24 %
Contre: 1200 soit 74,17%
Blancs : 42 soit 2,625 %


Concernant le blocage
Sur 1648 suffrages exprimés,
Contre:952 soit 57,77 %
Pour: 688 soit 42,52 %
Blancs:8 soit 0,49 %

Pour rappel l'an dernier sur 3148 suffrages exprimes 2041 s'étaient montré défavorable au blocage ( soit 65%).

A noter que le comité de mobilisation a annoncé qu'il ne bloquerait pas demain pour la journée de manifestation nationale.

Résumé de l'AG à suivre

Le bras(oud) d'honneur de Gégé.

Publié le 01/04/2009 à 12:00 par infobordeaux4
L'intervention de Gérard Aubin (vice-président de l'université, rappelons-le), a eu l'effet d'une bombe. Il faut dire que lâcher, dans une AG surtendue,un déja culte "Les pintades, vos gueules !" ne pouvait que déclencher l'ire des étudiants révoltés devant cet abject sexisme affiché. Mais pourquoi s'arrêter la ? Devant un amphi qui d'une voix en appelait à sa démission, il réalisa dans un superbe geste technique, parfaitement maitrisé, un bras d'honneur éloquent. Les hurlements sauvages qui suivirent cet affront provoquèrent, paraît-il, de nombreuses otites et quelques éclatements de tympans.

Aussi condamnable que soit ce geste, il faut s'interroger sur sa signification.
Il est de notoriété publique que notre cher professeur mysogine est un renard, un fénec et qu'il est le seul à disposer d'une vision politique de l'université.
Alors, coup de sang impulsif ou geste murement réfléchi ?
Le premier scénario semble plausible : il avoua plus tard à certaines personnes "qu'il se sentait soulagé", enfin bref qu'il s'était fait plaisir.
Mais une autre interprétation beaucoup plus noire est envisageable : La volonté de jouer le pourrissement, pousser quelqu'un à la faute et donc décrédibiliser le mouvement. Il est navrant que ce soit la seule réponse que la présidence ait pu apporter aux étudiants, on attendait (S'il y a encore quelque chose à attendre...) mieux d'elle en cette période.

Quand va t-on travailler?

Publié le 01/04/2009 à 12:00 par infobordeaux4
Valérie Pécresse donne son sentiment quant à la nouvelle articulation de l'année perturbée.

"Je reçois les présidents d'université cette semaine pour travailler sur les rattrapages [de cours]. La situation est tout à fait récupérable dès lors qu'ils sont mis en place dès maintenant", estime Valérie Pécresse sur RTL, lundi 30 mars 2009. "Il faut faire du sur-mesure, unité de formation par unité de formation, en fonction des perturbations. C'est ce que nous allons faire cette semaine", ajoute la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

"Il y aura des possibilités de rattrapages pendant les vacances. Il y aura également des mises en ligne de cours et aussi, sans doute, des décalages d'examens pour permettre aux étudiants de rattraper les cours", indique la ministre.

En outre elle estime également que "la tendance est à la reprise des cours et à la baisse des perturbations", et note que "toute une série d'universités ont repris les cours". "Il y a de moins en moins de sujets de tension qui concernent l'université", ajoute-t-elle.

Organisations représentatives contre comité de mobilisation

Publié le 01/04/2009 à 12:00 par infobordeaux4
Si en 2006 les syndicats étudiants avaient été à la pointe de la contestation sur le CPE, permettant l'émergence de leaders charismatiques comme B.Julliard (Unef) et J.Coudry (Cé) ; constatons que peu à peu ils se sont bien éloignés du syndicalisme de lutte.
En 2007, il avaient déjà parus réticents à la contestation de la loi LRU.
Si l'Unef avait voté pour la loi avant de se rétracter*, la Cé s'y était montré favorable et n'en avait pas démordu (d'où sa présence dans les locaux de Bordeaux IV à cette période).

Le contestation de 2008 et 2009 divise encore davantage les syndicats. Notamment l'Unef qui s'entredéchire au sein de son bureau national pour connaître la marche à suivre (mino et majo la longue histoire). Cet atonisme laisse une grande place aux rassemblements indépendants réunis à l'occasion du mouvement.

Ainsi la dernière coordination nationale réunie le 28 et 29 mars 2009 à Paris-I Panthéon-Sorbonne (Tolbiac) déclare être « la seule et unique instance légitime pour représenter le mouvement étudiant dans son ensemble et aucune direction syndicale ou politique ne saurait se substituer à son rôle » et dénonce « l'attentisme des directions syndicales ».

Ce petit résumé de l'affrontement national donne un cocktail intéressant à BordeauxIV.

Florilège:

Sur la division Syndicale:

F.Ferret tête de liste de l'Unef au CEVU de Bordeaux IV à appelé au Blocage avant que Loïc Harriet ,président, n'appelle à voter contre.,

Sur la division entre organisations représentatives et le comité:

A Bordeaux IV, seul le comité de mobilisation se sent légitime. Vision traditionnelle de l'extrême gauche, la démocratie directe étant la seule "vraie Démocratie".

Concrètement cela leur donne le droit de piétiner les organisations représentatives dans une réunion Lundi 30 mars.
Arrivant à 25 ils ne laissent quasiment pas parler les représentants de ces organisations (bah oui seul le comité peut prêcher la parole des étudiants puisqu'il en émane).

Cela permet également de traiter directement avec la présidence sans prendre l'avis des représentants des étudiants puis de se rétracter après s'être engagé sur l'organisation d'un suffrage à bulletin secret. (l'essence même du système: puisque tous le monde prend les décisions, personne ne les prends...jamais le comité n'est engagé par la parole d'un de ses membres).

Enfin cela permet d'arracher les publications des communiqués des organisations concurrentes ayant un avis contradictoires (il ne faut pas brouiller la parole des étudiants).
Illustration parfaite, ayant vu plusieurs membres du comité se livrer "aux nettoyages d'affiches "pour le moins antidémocratiques.
J'ai été protesté auprès de certains de ses membres. La réponse?
"Ah oui mais c'est untel ce n'est pas le comité...tu penses bien nous on est pas d'accord".
Les agissements des membres n'engagent aucune conséquence pour le comité.
En un mot, c'est ce qu'on appelle : la dérésponsabilisation.

Dans le chapitre de la lutte, notons qu'en contrepartie toutes les organisations représentatives (à l'exception d'OsbIV) appellent à la fin du blocage dans un communiqué publié le 30 mars (Esprit Etudiant, Unef, Cé et Uni).

Doit-on considérer cela comme de « l'attentisme des directions syndicales »?
Ou peut-être n'est ce qu'une question de responsabilité après tout...




* Ils avaient voté la Lru après que V.Pécresse ait cédé à l'ensemble de leurs revendications avant de faire machine arrière pour ne pas laisser le mouvement à des organisations plus radicales comme Sud étudiants. Cette entourloupe avait entrainé la démission de Julliard le 30 novembre 2007 pour "raisons personnelles" (en fait, il était devenu très minoritaire au sein du bureau national).